Celles et ceux qui me connaissent le savent: lutter contre les inégalités, au travers de thèmes sociaux, économiques et environnementaux, est le cœur de mon engagement. Dans notre pays, les inégalités ne se résorbent pas ou même s’accentuent à cause des décisions de la majorité du Parlement fédéral. La loi du plus fort et l’individualisme doivent être combattus. Forte de ce constat et de mon expérience politique aux niveaux tant communal que cantonal et fédéral, j’ai décidé de me porter candidate à la candidature pour le Conseil des États. Cette décision, comme il y a quatre ans, s’inscrit dans la suite logique de mon engagement au sein de notre parti, au service de nos convictions, pour le bien commun.
Ainsi, en cas d’élection, je continuerai le combat mené par les Femmes* socialistes suisses (F*SS) pour un socialisme pleinement féministe. Je défendrai également un système de répartition des richesses, de prestations sociales et de formation qui tienne compte de la situation socio-économique particulière de notre canton – une situation dont les décisions fédérales font trop souvent fi. Ceci passe aussi par une péréquation (RPT) et une fiscalité justes, et par des investissements fédéraux mieux répartis entre les cantons. Autant de domaines dont les mécanismes me sont familiers par mon activité de députée.
Par ma formation, mon engagement peut se concentrer sur la crise environnementale (climat, ressources naturelles) et sur une consommation durable. Et je sais, par mon activité professionnelle, que les plus fragiles économiquement sont les premiers à faire les frais de la dégradation de l’environnement. C’est pourquoi la réduction de notre empreinte écologique est aussi à mes yeux une question sociale, qui doit intégrer les objectifs de justice sociale.
Je suis donc prête à mettre mes compétences au service de notre combat commun pour une société plus juste, plus égalitaire et solidaire. Je saurai défendre ces valeurs également en allemand. Je serais fière de participer, par mon élection, à un rajeunissement, une féminisation et une diversification des profils composant la Chambre haute.