Corine
Martine
Chères et chers camarades,
Nous sommes le premier binôme à intervenir pour la présentation de nos camarades qui sont candidates et candidats sur les listes du National et aux Etats. 3 candidates, 2 candidats, une liste jeune avec 4 camarades jeunes et engagé.e.s. Toutes et tous des excellent.e.s candidat.e.s, il est nécessaire de le souligner.
Martine, vous la connaissez toutes et tous je pense. Formation de Géologue de l’environnement à l’université de Neuchâtel, puis un master de l’EPFL en sciences, ingénierie, management.
Engagée depuis plus de 15 ans au Parti socialiste : au niveau communal, à Neuchâtel, Conseillère générale pendant 5 ans, présidente du groupe socialiste durant 2 ans, vice-présidence de la section de la ville de Neuchâtel pendant 5 ans !
Au niveau cantonal, députée depuis 14 ans, cheffe de groupe pendant 4 ans !
Au niveau fédéral, co-présidente des femmes socialistes suisses depuis 2017… A vrai dire, il y a encore beaucoup d’autres mandats… Allez voir sur le site du PSN pour prendre la mesure de tous ses engagements, tant politiques qu’associatifs !
Chères et chers camarades,
Si j’ai décidé de m’orienter vers les sciences environnementales, c’est parce que j’avais envie de comprendre comment fonctionnait notre environnement et surtout l’équilibre de la nature.
Un équilibre mis à mal par le système d’exploitation des ressources, humaines comme naturelles, qui régit nos sociétés.
Durant mon cursus de formation, j’ai eu la chance de suivre des cours donnés par des précurseurs de la question environnementale. Forte de l’esprit critique alors acquis, je ne peux que faire le constat que la majorité politique bourgeoise se fiche éperdument des scientifiques qui tirent la sonnette d’alarme depuis de nombreuses années.
Ce qui la préoccupe, ce sont toujours et encore les profits de quelques-uns et non l’avenir de toutes et tous. Même si face à cette cécité coupable, j’ai parfois un sentiment de résignation, l’espoir que nous pouvons encore agir reprend le dessus.
C’est pour cela que je suis engagée depuis 15 ans en politique. 15 ans que j’ai la chance de pouvoir participer au changement nécessaire des politiques publiques et de ces années d’engagement, j’ai acquis la conviction qu’il est impératif que les scientifiques participent au débat politique.
Un débat qui se limite trop souvent, dans la bouche de nos adversaires à faire porter l’impact de la crise écologique sur le dos des personnes qui n’ont que le choix de la subir. C’est trop facile, c’est injuste et c’est pourquoi je m’engage afin que les responsables de la crise, les multinationales et les personnes les plus riches de notre pays soient contraints d’agir et de passer à la caisse. De plus, l’Etat doit être garant de la justice sociale pour parvenir à cette transition.
Martine, c’est le tempérament jurassien, allié à un esprit scientifique. Donc, pour simplifier, quelqu’un de pas toujours contente, opiniâtre, qui dit ce qui ne va pas, Martine nous rappelle que dans le domaine de l’égalité, de la culture, des conditions de travail, il reste tellement à faire. Ses interventions répétées, ont le don d’agaçer les ministres concernés. Tant mieux, ça va bien cette législature, ça tombe sur les ministres PLR dans les domaines de la culture et de l’environnement. Mais quand ça concernait l’accueil de la petite enfance ou la fiscalité avec nos ministres socialistes durant la législature passée, elle ne mâchait pas ses mots non plus !
En effet, mon enfance dans le Jura m’a sûrement appris qu’il était nécessaire de lutter pour acquérir une certaine liberté. Même si je n’ai pas véritablement participé aux débats sur la question jurassienne, j’ai l’âge de ce canton…, j’ai néanmoins eu la chance de grandir dans un canton en pleine construction, qui a mis dans sa constitution l’instauration d’un bureau pour la condition féminine.
Sans m’en rendre vraiment compte, j’ai ainsi été biberonnée aux questions féministes. Et oui, le 8 mars figurait à l’agenda scolaire et je me souviens même qu’à l’âge de 10 ans, j’ai assisté à une pièce de théâtre dont le but était de déconstruire les stéréotypes de genre. Maintenant, je mène mon combat pour l’égalité avec comme moteur que les femmes puissent être libres de leurs choix, de vivre leur vie comme elles le veulent et surtout qu’elles aient les moyens nécessaires, qu’ils soient économiques ou sociétaux, pour y parvenir.
C’est ainsi que je m’engage pour une valorisation des métiers majoritairement féminins, des métiers souvent essentiels mais qui ne sont toujours pas rémunérés à leur juste valeur.
Je m’engage également pour une meilleure lutte contre les violences par des moyens financiers suffisants pour la prévention et pour le soutien et l’accueil des femmes victimes de ce fléau.
Et je m’engage également pour une réelle politique de conciliation qui passe par une place pour chaque enfant en accueil extrafamilial. C’est avec ces convictions que je me réjouis du 14 juin prochain. Associées aux syndicats et collectifs de la grève féministe, nous, les femmes socialistes, voulons y porter haut et fort nos revendications.
Et solidairement, par les actions des femmes socialistes, je m’engage pour les femmes en Iran notamment, puissent avoir les droits nécessaires à vivre librement. Femmes – vie – liberté.
Une fois les constats posés, les critiques faites, Martine cherche des solutions, lance des motions, postulats, pour améliorer l’état existant. Et là, sa fine connaissance des institutions constitue un atout incontestable. Postulat ou motion ? Recommandation ? Martine a toujours la réponse !
Il est vrai qu’une chose que j’apprécie en politique, c’est de réfléchir à la meilleure façon de faire avancer nos idées, nos revendications et ceci particulièrement dans un Parlement.
Par la présidence de groupe au Grand Conseil, j’ai pu acquérir une certaine expérience dans ce domaine. Quant à comment mettre au vote les amendements, je vous répondrai prochainement suite à mon accession à la Présidence du Grand Conseil.
Je me réjouis de ce défi et je suis reconnaissante au groupe socialiste de me faire confiance et me donner la possibilité d’endosser ce nouveau rôle. Ça sera l’occasion pour moi de sillonner le canton pour y rencontrer les différents actrices et acteurs de la vie associative et de la vie culturelle.
Une vie culturelle qui me tient à cœur et qui à laquelle, chaque fois que je le peux, j’apporte mon soutien par des interventions parlementaires. Et à l’échelon national, la prochaine législature sera l’occasion de discuter le nouveau message culture du Conseil fédéral et l’enjeu sera d’y ancrer l’instauration d’une capitale culturelle et facilitera ainsi la réalisation du projet prévu à la Chaux-de-Fonds.
Etre candidat.e sur une liste, c’est bien sûr être prêt.e à siéger au Parlement fédéral. A mon avis, plusieurs qualités sont nécessaires. Pour avoir du poids dans les débats, cela passe à mon sens par travailler les dossiers, convaincre ses allié.e.s et adversaires politiques et encore par conseiller le parti dans certains domaines spécifiques. Ces 3 qualités Martine les a (ou presque…)
Travailler, aucun problème pour Martine, elle l’a montré toutes ses années, au niveau professionnel, politique et familial.
Convaincre ses allié.e.s ou ses adversaires, pas de problème pour Martine pour convaincre nos alliés, notamment le parti des Verts, puisque Martine est certainement une de nos députées les plus solides sur les thématiques de l’environnement. Par contre, aller convaincre ses adversaires, avec une droite au Parlement si … à droite, ce sera plus difficile je pense et c’est certainement un défi qui l’attend.
Des qualités peut-être mais c’est surtout ce que j’aime en politique.
J’aime travailler sur de nombreux dossiers variés. J’aime avoir des discussions avec nos allié-e-s pour les convaincre mais aussi pour se remettre en question, avec comme but permanent la défense de nos idées communes, car ce n’est qu’ensemble, cela veut dire une gauche unie, que nous pouvons faire face aux majorités bourgeoises dans notre canton et notre pays.
Quant à des compétences spécifiques, son travail actuel au syndicat UNIA constitue sans aucun doute un immense atout pour le parti. Elle saura conseiller le parti dans tous les domaines liés au travail, à la retraite, à l’égalité salariale, au pouvoir d’achat. Au vu des attaques incessantes des partis bourgeois dans ces domaines, il nous faut des parlementaires solides dans ce domaine. M. Bauer qui n'a de cesse d’attaquer le salaire minimum trouvera Martine, si elle est élue, sur son chemin, on peut en être sûr !
Oui, les attaques des partis bourgeois sont incessantes et elles s’amplifient à mesure que le système qu’ils défendent passe d’une crise à l’autre. Toujours plus de flexibilisation dans la loi sur le travail, faire le jeu des multinationales, précariser un nombre grandissant de travailleuses et travailleurs et je ne parle pas du démantèlement qui s’opère dans le domaine des rentes actuellement.
Ces attaques rythment quotidiennement mon travail. Un travail qui me permet d’avoir la vue d’ensemble de la politique sociale et économique de notre pays et me permet également de faire partie des réseaux qui, ensemble, combattent les propositions écœurantes de la majorité bourgeoise.
Oui, alors que les salaires stagnent depuis plusieurs années, alors que le passage à la retraite est souvent synonyme de précarité et que les écarts salariaux ne cessent d’augmenter dans les entreprises, leur cynisme est écœurant. Quand on sait que le 1 pourcent les plus riches de la planète émettent 30 fois plus que les 50 pourcents les plus pauvres, il est clair que qu’une meilleure répartition et redistribution des richesses aura non seulement un impact positif pour les plus précaires, mais permettra de faire face à la crise climatique.
Ainsi, je m’engage pour une reconversion écosociale de l’économie en faveur des travailleuses et travailleurs qui passera par une réduction du temps de travail à salaire égal.
Martine, avec tes colistières et colistiers, avec les jeunes socialistes, faites une magnifique campagne, portez haut nos valeurs de solidarité, de société inclusive. On est à tes côtés, à vos côtés. Vive le parti socialiste !
Merci Corine, je me réjouis de pouvoir mener cette campagne avec mes colistières et colistiers.
Pas de justice climatique sans justice sociale et justice des genres
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